par Patrick Reymond
Un article paru dans le Saker. 20 000 ans d'énergie. Avec le thorium, pioché dans les archives publiques américaines par les chinois et mis au point par eux, après 14 ans de recherche, chose désormais inimaginable en Occident.
Parce qu'un président US n'a au maximum que deux mandats devant lui, une nation qui ne dépasse pas les 450 ans si l'on compte la période coloniale, et en face, une nation qui a 5000 ans d'histoire et l'habitude de gérer le très long terme, et qui n'est pas déterminé par le sourire ultra-bright siliconé du candidat à la présidence.
On peut rajouter aussi des écologistes qui comme leurs ancêtres nazis haïssent profondément toute l'humanité, considéré comme une nuisance (en fait, seuls les écologistes sont une nuisance, et la gôche, un poison) à éliminer pour cause de déviance à la ligne du parti.
Mais, il faut quand même se méfier de ces notions de 20 000 ans. Parce que simplement, si cette source d'énergie nouvelle (elle n'a rien à voir avec le nucléaire classique), est prometteuse, on peut dire 20 000 ans parce que, simplement, on ne l'utilise pas, et que certains usages des énergies classiques ne sont pas abordés. On nous avait dit aussi, à certaines époques que les réserves étaient suffisantes pour 800 ou 1000 ans, et tout s'est arrêté bien avant, faute d'accessibilité géologique. Ou pour erreurs de projections des consommations des ressources bien supérieure aux prévisions initiales. La fonction exponentielle.
L'Occident qui d'ailleurs se fait mettre à la porte en Afrique. Le Niger nationalise ses mines.
L'humain, considéré comme une nuisance, c'est aussi la catastrophe à Valence en Espagne. Avec des inondations ayant peu en rapport avec le ciel, mais avec une gestion humaine aberrante. Il n'y a pas que les hommes politiques qui soient complétement idiot, imperméables non pas à la pluie, mais aux problèmes qui excédent le prochain sondage. Pas même l'élection.
Une dictature pense le long terme, les prétendues démocraties ne pensent simplement pas. Les barrages espagnols étaient peu remplis, beaucoup avaient été détruits, et les écologistes adorent ces destructions de barrages, qui, en plus, on la fameuse tendance à virer pauvre et prétendues classes moyennes de certaines zones, pour les remplacer par des résidences de luxe.
Certains parlent d'ingénierie climatique, pour rappeler, officiellement, cela a été utilisé pendant la guerre du Viet Nam. Les digues étaient bombardées et endommagées à la saison sèche et même si elles étaient immédiatement reconstruites, elles n'avaient pas le temps de se tasser suffisamment. Les nuages étaient ensemencés pendant la saison humide, accroissant le volume de la mousson, entrainant la rupture de ces digues récentes. Cela est connu depuis l'origine. Mais c'était la faute à pas de chance la rupture des digues.
Le retrait des États occidentaux se manifeste par la création des armées privées. Ou plutôt la reconnaissance officielle de leur renaissance. Mais, comme je l'ai dit, les mercenaires, quelqu'ils soient, ne sont efficaces que contre des populations civiles désarmées. Aussi, de nombreux sud-américains sont envoyés en Ukraine, combattre la Russie. Ils sont moins chers, considérés comme une sous humanité, et en réalité, ils le sont, ce ne sont que des tueurs, le plus souvent, d'innocents, et en plus, sans référence du front de l'est. Seuls les malades mentaux profonds et débiles assumés, veulent aller combattre en Russie - Macron par exemple.
Pour ce qui est dudit front de l'est, le dégel est à l'œuvre, les russes auraient avancé de 25 km en 4 jours, ce qui est considérable, pour cette armée russe, qui, visiblement, ne cherche pas à avancer, mais à massacrer tout ce qui se présente. Le débile ordinaire intervenant sur LCI ne dit jamais que le but de guerre russe n'est jamais avoué, on laisse l'ennemi le supposer. Si les séries russes étaient diffusées chez nous, tout le monde le saurait.
La jeune lieutenant demandait :
«Préparons nous une offensive ?» le commissaire politique répliqua :
«Laissez l'ennemi se poser la question, camarade lieutenant».
On veut entasser la population dans des villes, alors que c'est l'existence des villes qui est problématique, du moins, de villes d'une certaine importance, parce qu'il n'y a aucun moyen vraisemblable de maintenir l'infrastructure. Certains évoquent le réchauffement climatique, mais la réalité est plus basique. Le poids des constructions fait plier le sol comme à NY.
Les inégalités progressant se finissent toujours par ce qu'a dit Pareto. «L'histoire est le cimetière des aristocraties».
source : La Chute